Peuples d'espoirs

" Aux âmes libres de toutes les nations qui souffrent, qui luttent et qui vaincront "
         dédicace du roman "Jean-Christophe" de Romain Rolland - 1912

France




Peintures de la Shoah et d'Ibuka

Francine Mayran, strasbourgeoise, peintre et psychiatre, présente régulièrement ses oeuvres dans les institutions européennes, en France et en Europe. Jusqu'au 30 novembre 2013 on peut les voir à Oberhausbergen près de Strasbourg.

Interview de Boubacar Boris Diop

afriradio.net 13 octobre 2013 Emission de Survie Midi-Pyrénées sur "Campus fm" 94 mhz  lien pour l'écouter ...
"« Françafrique », émission de l’association Survie [Toulouse] sur les relations particulières qu’entretiennent la France et ses anciennes colonies en Afrique, reçoit ce mois ci l’écrivain et journaliste Boubacar Boris Diop, venu début octobre 2013 à Toulouse pour assister à une représentation théâtrale. Il s’agit d’une pièce de théâtre de rue nommée "Hagati Yacu" (qui signifie "entre nous" en Kinyarwanda) en partie adaptée de son roman « Murambi, le livre des ossements ». Il sera question ici de son engagement auprès des victimes du génocide des Tutsis du Rwanda, mais aussi de la complicité de la France dans cette tragédie. Nous aborderons par ailleurs l’actualité de la Françafrique suite à l’intervention française au Mali."

Le désarmement nucléaire est une nécessité morale, politique et économique


Jean-Marie Muller à Montpellier le 23 octobre 2012 par Tostain2010

Mon plaidoyer pour un statut des petites activités professionnelles

ManuSoft 27 avril 2012

Le principe fondamental du droit de chacun au travail implique que toute personne doit pouvoir prendre l’initiative d'un travail, sans que cela coûte un centime au préalable, et sans qu'aucune autorisation soit à demander. Le statut de l'auto-entrepreneur est celui qui se rapproche le plus de ce principe de base. L'élection de François Hollande à la présidence de la République menace clairement la pérennité de ce statut, car le Président a clairement laissé entendre qu'il considérait ce statut comme une période d'essai qui ne doit pas durer plus de deux ou trois ans pour son titulaire. Ce plaidoyer fut écrit entre les deux tours des présidentielles.

>>> Lire le plaidoyer

L'auto-intoxication française ...

La France est auto-proclamatrice de sa "grandeur". Qu'est-ce que la "grandeur de la France"? Selon moi, c'est la nostalgie du XVII ème siècle telle que présentée par le "Lagarde et Michard", collection, symbole, de manuels de littérature française des lycées et collèges par lesquels la majorité des élites françaises actuelles fut formatée à notre culture. Que dit ce manuel en introduction de ce  XVII ème siècle ?

 "Le XVII ème siècle français se place sous le signe de la grandeur. C'est le siècle où par l'éclat des lettres et des arts autant que par les armes, la France domine l'Europe".(édition du 4 ème trimestre 1967)

Dans ce manuel, les superlatifs pleuvent à chaque phrase : "éclatante époque", "majestueuse" époque, "années glorieuses du règne de Louis XIV". Bref le culte de notre culture et de sa domination ne peut guère être porté plus à son paroxysme. Les communistes et les autocrates de tous les pays n'ont rien inventé ensuite en matière d'auto-promotion. Cette déraison collective auto-formatée se retrouve aussi à propos d'autres époques, en particulier celle de Napoléon Bonaparte.

>>> Suite sur ce lien

L'ignorance occidentale

L'Homme Africain est-il intelligent? Réponse de Pierre Bamon
envoyé par inversalisprod. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
page initiée le 5 novembre 2011 et constamment modifiée depuis.

Un chant d'Ibuka en souvenir du génocide des Tutsi du Rwanda
Sélection de dépêches et/ou mes réflexions

Manuel Vals aime les entreprises et la gauche.

Il est en effet difficile d'imaginer trouver ailleurs que dans les entreprises les emplois dont les Français vivent ... et dont le nombre est insuffisant. S'il en manque c'est probablement que l'on manque de projets jugés réalisables par les entrepreneurs et/ou qu'on manque d’entrepreneurs. Vouloir des emplois et militer contre l'entreprise serait incohérent.

Mais les entreprises et les chefs d’entreprises sont deux réalités distinctes. En ce qui concerne les TPE et PME, souvent les créateurs d'entreprises s'identifient  à leur création et les hommes qu'ils embauchent ne peuvent pas à leurs yeux avoir les mêmes droits qu'eux sur leur création et accessoirement sur leur richesse personnelle engagée. En ce qui concerne les grandes entreprises tout est réduit "aux valeurs", qui dépendent pourtant des "passions" des>

différents acteurs : les projets imaginés, de toute nature, de toutes valeurs morales ou amorales et de toutes ambitions légitimes ou illégitimes, réalisables dans le cadre d'une entreprise et de sa concentration de richesse et donc de moyens mobilisables... et en sourdine les Fourches Caudines des conseils d'administration.

La gauche française a de grandes méfiances envers les chefs d'entreprise, leurs méthodes et leur vison économique. Le licenciement, le capitalisme et le libéralisme. Elle n'aime que l'embauche et le "maintien de l'emploi", bref la stabilité et par voie de conséquence la vie éternelle, comme ce qui est exigé des médecins d'ailleurs. Et il est vrai que depuis 1973 le discours de lutte contre nos défauts économiques a de quoi laisser dubitatif. Rien n'est résolu malgré 40 ans de promesses de gauche comme de droite ! Besancenot ne manque pas d'arguments sur ce point et il sait très habilement s'en servir dans son discours rationnel, fait de notre rationalité.

Si l'on fait le tour de la planète et des entreprises... le moins que l'on puisse dire est que le panorama est varié et qu'il est difficile de rester sur des clichés vacillants. Il y a néanmoins une constante : "l'argent" rassemblé au niveau d'une entreprise est perçu comme démesuré par rapport à ce dont chacun dispose. Cela engendre des jalousies et/ou des avidités.

Le "capitalisme" désigne cette concentration de richesses. Certains la mesurent à la louche, d'autres à la passoire, d'autres enfin comptent chaque centime, du moins chaque centime identifiable et mesurable.... car tout ne semble pas identifié. Et quelle est l'unité de compte ? C'est bien là le paradoxe. Ce qui sert à mesurer la richesse est modifié par la production de richesse : la monnaie. Sa valeur dépend en plus des jugements "correcteurs" de ceux qui la manipulent. Avec un logiciel on parlerait de références circulaires multiples : le résultat de l'opération modifie les éléments qu'il calcule. Le calcul ne peut pas avoir de fin stable et donc le raisonnement basé sur la mesure des richesses ne peut pas être stable. La monnaie est par essence une unité subjective utilisée bêtement comme une unité implicitement rationnelle. D'où les inombrables erreurs de jugement, d'où les innombrables déconvenues.

Comme la mesure de la richesse ne peut pas être une référence économique stable, car elle n'a finalement aucun fondement scientifique, et résulte simplement d'une opportunité d'influence plus ou moins durable dans le temps, l'économie est donc un lieu d'affrontements de passions. On peut donc légitimement choisir qu'une économie saine permette à tous les hommes de vivre selon un critère particulièrement subjectif : le sentiment d'être heureux. Une telle économie  ne peut fonctionner que sur un débat permanent et sans fin, sans stabilité, comme l'unité de mesure de la richesse.

Vous l'aurez compris, les "pontes" de l'économie scientifique me font bien rire et leurs fans pullulent dans les partis politiques et les syndicats professionnels. Le pays "cartésien" a oublié que Descartes a vécu à l'étranger la plus grande partie de sa vie... peut-être parce que ses compatriotes lui semblaient dénués d'esprit logique. Cela ne me semble pas avoir beaucoup changé !

Le rationnel n'est rationnel que quand il tient compte de l’irrationnel. Le réel c'est ce qui est dans la tête des gens. Et dans la tête de chacun on trouve probablement le sentiment qu'il a le droit de vivre avec les autres. Sous cet angle, la première règle économique est une double obligation : chacun doit veiller... pour que personne ou groupe de personnes ne puisse accaparer les moyens immédiats qui manqueraient à quelqu'un pour vivre, quels que soient ses "mérites"... et donc quels que soient nos jugements subjectifs. Je suis désolé que l'énoncé de cette règle soit si abstrait et polémique.