Francine Mayran, strasbourgeoise, peintre et psychiatre, présente régulièrement ses oeuvres dans les institutions européennes, en France et en Europe. Jusqu'au 30 novembre 2013 on peut les voir à Oberhausbergen près de Strasbourg.
Le principe fondamental du droit de chacun au travail implique que toute personne doit pouvoir prendre l’initiative d'un travail, sans que cela coûte un centime au préalable, et sans qu'aucune autorisation soit à demander. Le statut de l'auto-entrepreneur est celui qui se rapproche le plus de ce principe de base. L'élection de François Hollande à la présidence de la République menace clairement la pérennité de ce statut, car le Président a clairement laissé entendre qu'il considérait ce statut comme une période d'essai qui ne doit pas durer plus de deux ou trois ans pour son titulaire. Ce plaidoyer fut écrit entre les deux tours des présidentielles.
La France est auto-proclamatrice de sa "grandeur". Qu'est-ce que la "grandeur de la France"? Selon moi, c'est la nostalgie du XVII ème siècle telle que présentée par le "Lagarde et Michard", collection, symbole, de manuels de littérature française des lycées et collèges par lesquels la majorité des élites françaises actuelles fut formatée à notre culture. Que dit ce manuel en introduction de ce XVII ème siècle ?
Dans ce manuel, les superlatifs pleuvent à chaque phrase : "éclatante époque", "majestueuse" époque, "années glorieuses du règne de Louis XIV". Bref le culte de notre culture et de sa domination ne peut guère être porté plus à son paroxysme. Les communistes et les autocrates de tous les pays n'ont rien inventé ensuite en matière d'auto-promotion. Cette déraison collective auto-formatée se retrouve aussi à propos d'autres époques, en particulier celle de Napoléon Bonaparte.
16 novembre 2014
Quand je vois ces Français qui se rangent derrière Nicolas Sarkozy, je me demande comment ils peuvent lui pardonner toutes les crasses qu'il leur a faites avec son équipe. Cela montre que ces Français trouvent normal qu'on ne respecte pas les règles du jeu électoral. J'en déduis que les hommes politiques ont les défauts des Français et uniquement ceux des Français. Et quand on parle de ""moraliser la vie politique française" cela signifie tout simplement, et brutalement, moraliser la vie de chaque Français. Le tapage moraliste sur les hommes politiques français est une profonde injustice, je dirai même un alibi.
Cela n'excuse en rien les comportements de Sarkozy, Coppé ou Cahuzac qui doivent être jugés par la justice. Cela veut seulement dire que le citoyen français est trop souvent un hypocrite qui pratique la langue de bois avec des porte-voix très narcissiques... qu'on appelle pudiquement "les médias", comme on dit "les putes" avec une pointe de mépris.
Le bouillon social de cette décomposition... n'est rien d'autre qu'un goût immodéré pour l'argent, à tous les niveaux.
Amour et lucidité ....
Manuel Vals aime les entreprises et la gauche.
Il est en effet difficile d'imaginer trouver ailleurs que dans les entreprises les emplois dont les Français vivent ... et dont le nombre est insuffisant. S'il en manque c'est probablement que l'on manque de projets jugés réalisables par les entrepreneurs et/ou qu'on manque d’entrepreneurs. Vouloir des emplois et militer contre l'entreprise serait incohérent.
Mais les entreprises et les chefs d’entreprises sont deux réalités distinctes. En ce qui concerne les TPE et PME, souvent les créateurs d'entreprises s'identifient à leur création et les hommes qu'ils embauchent ne peuvent pas à leurs yeux avoir les mêmes droits qu'eux sur leur création et accessoirement sur leur richesse personnelle engagée. En ce qui concerne les grandes entreprises tout est réduit "aux valeurs", qui dépendent pourtant des "passions" des>
différents acteurs : les projets imaginés, de toute nature, de toutes valeurs morales ou amorales et de toutes ambitions légitimes ou illégitimes, réalisables dans le cadre d'une entreprise et de sa concentration de richesse et donc de moyens mobilisables... et en sourdine les Fourches Caudines des conseils d'administration.La gauche française a de grandes méfiances envers les chefs d'entreprise, leurs méthodes et leur vison économique. Le licenciement, le capitalisme et le libéralisme. Elle n'aime que l'embauche et le "maintien de l'emploi", bref la stabilité et par voie de conséquence la vie éternelle, comme ce qui est exigé des médecins d'ailleurs. Et il est vrai que depuis 1973 le discours de lutte contre nos défauts économiques a de quoi laisser dubitatif. Rien n'est résolu malgré 40 ans de promesses de gauche comme de droite ! Besancenot ne manque pas d'arguments sur ce point et il sait très habilement s'en servir dans son discours rationnel, fait de notre rationalité.
Si l'on fait le tour de la planète et des entreprises... le moins que l'on puisse dire est que le panorama est varié et qu'il est difficile de rester sur des clichés vacillants. Il y a néanmoins une constante : "l'argent" rassemblé au niveau d'une entreprise est perçu comme démesuré par rapport à ce dont chacun dispose. Cela engendre des jalousies et/ou des avidités.
Le "capitalisme" désigne cette concentration de richesses. Certains la mesurent à la louche, d'autres à la passoire, d'autres enfin comptent chaque centime, du moins chaque centime identifiable et mesurable.... car tout ne semble pas identifié. Et quelle est l'unité de compte ? C'est bien là le paradoxe. Ce qui sert à mesurer la richesse est modifié par la production de richesse : la monnaie. Sa valeur dépend en plus des jugements "correcteurs" de ceux qui la manipulent. Avec un logiciel on parlerait de références circulaires multiples : le résultat de l'opération modifie les éléments qu'il calcule. Le calcul ne peut pas avoir de fin stable et donc le raisonnement basé sur la mesure des richesses ne peut pas être stable. La monnaie est par essence une unité subjective utilisée bêtement comme une unité implicitement rationnelle. D'où les inombrables erreurs de jugement, d'où les innombrables déconvenues.
Comme la mesure de la richesse ne peut pas être une référence économique stable, car elle n'a finalement aucun fondement scientifique, et résulte simplement d'une opportunité d'influence plus ou moins durable dans le temps, l'économie est donc un lieu d'affrontements de passions. On peut donc légitimement choisir qu'une économie saine permette à tous les hommes de vivre selon un critère particulièrement subjectif : le sentiment d'être heureux. Une telle économie ne peut fonctionner que sur un débat permanent et sans fin, sans stabilité, comme l'unité de mesure de la richesse.
Vous l'aurez compris, les "pontes" de l'économie scientifique me font bien rire et leurs fans pullulent dans les partis politiques et les syndicats professionnels. Le pays "cartésien" a oublié que Descartes a vécu à l'étranger la plus grande partie de sa vie... peut-être parce que ses compatriotes lui semblaient dénués d'esprit logique. Cela ne me semble pas avoir beaucoup changé !
Le rationnel n'est rationnel que quand il tient compte de l’irrationnel. Le réel c'est ce qui est dans la tête des gens. Et dans la tête de chacun on trouve probablement le sentiment qu'il a le droit de vivre avec les autres. Sous cet angle, la première règle économique est une double obligation : chacun doit veiller... pour que personne ou groupe de personnes ne puisse accaparer les moyens immédiats qui manqueraient à quelqu'un pour vivre, quels que soient ses "mérites"... et donc quels que soient nos jugements subjectifs. Je suis désolé que l'énoncé de cette règle soit si abstrait et polémique.
Allègement des cotisations sociales : utiliser
le plancher de cotisations de sécurité sociale ?
20 août 2014
Puisque le Conseil Constitutionnel rejette la méthode du projet gouvernemental, pourquoi ne pas utiliser la méthode d'un PLANCHER de cotisation sociale ? On parle de plancher pour les cotisations patronales, pourquoi pas pour les travailleurs ?
On aurait donc un plancher en dessous duquel on serait exonéré de cotisation, par exemple "au pif" les 700 premiers euros pour tous les revenus du travail, y compris ceux des travailleurs indépendants et les hauts salaires, puis une tranche entre le plancher et le plafond selon le régime actuel "en-dessous du plafond", puis, comme actuellement, une modulation selon les cotisations, avec une exonération ou une application d'un autre taux au-dessus du plafond. Ainsi tout le monde serait (conditionnel !!!) logé à la même enseigne.
Il faudrait naturellement augmenter le niveau du plafond et/ou revoir les taux de cotisations pour maintenir le niveau des recettes de l'URSSAF... ce qui serait cohérent avec l'accroissement des écarts de salaires depuis 30 ans. Cet accroissement signifie qu'on valorise de plus en plus le travail des cadres et dirigeants au détriment de celui des ouvriers et employés. C'est un choix politique des directions d'entreprises dont la tendance est contraire aux principes constitutionnels et aux droits de l'homme... et n'a aucune autre justification que l'enrichissement personnel au détriment des bas salaires.
Au passage je ne comprends pas que le Conseil constitutionnel ait accepté depuis longtemps un plafond de cotisation sociales qui n'était applicable de fait qu'à une partie de la population et donc introduisait une inégalité devant la loi. Ce qui est bien pour les "riches" ne serait donc pas bien pour les "pauvres" ?
Le principe de l'usage de ce plancher étant admis, il resterait l'équation habituelle exposée dans cet article en l'étendant à touts les cotisants et pas seulement aux entreprises (chaque foyer est aussi une entreprise ne serait-ce pour les familles parce qu'elle concourt à l'avenir de notre économie à travers l'éducation des enfants) :
Les allègements de charges sociales : un manque à gagner pour la Sécurité sociale ?
Chantal Delsol : ce que révèle la GPA de notre société
Le Figaro 7 août 2014
GPA : le père de Gammy avait été condamné pour des agressions sexuelles sur mineures
Le Figaro 5 août 2014
Certes l'histoire particulière de ce couple d'Australiens et les errances morales et juridiques du père ne peuvent être prises comme thèse absolue. Parallèlement, le comportement "naturellement" courageux de cette mère thaïlandaise, dont on se demande pourquoi elle accepta ce marché, si ce n'est pas par asphyxie économique, ne peut non plus servir de loi générale. Mais si cela donne des points de repères dans cette histoire révélatrice, je vais essayer de me placer sur un terrain plus général.
Toutes les folies sont "raisonnables" car l'homme, surtout "fou", ne se sent pas en sécurité si son acte n'est pas "justifiable", sinon cela lui renvoie sa folie, ce que la plupart d'entre nous ne supportons pas.
L'humain n'est pas un pur esprit, il n'est pas "platonique", il a un corps, et même un corps sexué et en plus un corps matriciel pour une femme. Le genre humain n'est complet qu'en considérant ET l'homme Et la femme ensemble. C'est une donnée fondamentale de la nature, de laquelle on ne peut pas s'abstraire sans perdre les pédales. Les organismes "éducatifs" qui séparent les filles et les garçons, comme les prisons d'ailleurs, dérèglent les personnes par l'absence de mixité. Le célibat des religieux catholiques souvent aussi, les mariages forcés contre les affectivités également, les psychologies qui méprisent l'autre et son corps enfin en le réduisant à la possession de son sexe, par exemple quand elles conduisent aux viols. La désincarnation de la pensée conduit au chaos.
Qu'il s'agisse de comportements économiques pour la nature ou de comportements sociaux pour l'homme, l'homme doit respecter son corps et son environnement. Quand on dit respecter son corps, c'est tout son corps, y compris ses organes sexuels et ses organes reproducteurs et leur participation à sa construction identitaire. Le sens de la véritable égalité devant la loi doit se situer dans le même respect du corps de l'autre. On ne peut pas "être" dans le mépris de son corps ou dans celui du corps de l'autre.
Un enfant est une personne attachée à son histoire biologique et culturelle. On n'a pas le droit de casser cette histoire, au nom de prétextes moraux d'égalitarismes "shadokiens" qui fonctionnent comme une pièce de puzzle qu'on rabote pour la faire entrer de force dans le vide ontologique qu'on voudrait combler à tout prix. Le "genre" n'est qu'un genre d'approche de ce type : casser les références verbales pour imposer un autre langage... Changer les mots en croyant changer le réel en même temps. Le réel ce ne sont pas les mots, les mots ne sont que des outils, des apporteurs de signification. Ce sont les émotions qui montent dans la tête des gens qui sont le réel, et le langage ne peut que les exprimer, plus ou moins justement, mais pas se substituer à notre chimio-biologie interne. Par contre ces mots peuvent être associés à tort à des émotions et "fausser" la conscience du sujet, voir bloquer ou détruire son adaptation correspondante. C'est cette faille que la théorie du genre prétend résoudre en se trompant de levier : essayer de changer les émotions et la nature sexuée avec les mots, au lieu d'affiner la compréhension des émotions.
L'infirmité existe et doit être respectée. Mais elle ne peut servir de "norme" sociale. Ce n'est pas parce que des personnes n'ont qu'une seule jambe qu'on doit couper les jambes de tout le monde au nom de l'égalité devant la loi. La folie n'a pas encore atteint ce point de déraison, mais elle pourrait y conduire ! Une personne (homme ou femme) pourrait se dire : Je n'ai pas d'utérus qui fonctionne ... donc "j'ai le droit" d'en prendre un ailleurs car psychologiquement, j'impose à toutes les femmes, notamment pauvres, de se désapproprier de leur utérus que moi riche j'abuse de m’approprier. 11 000 dollars c'est le "smic" pour une grossesse... pour le compte d'une histoire personnelle qui n'en vaudrait pas plus et qu'une femme de ce milieu d'acheteuses aurait fait payer beaucoup plus cher pour la réaliser pour un couple pauvre. En outre un syndicaliste occidental conséquent aurait fait valoir que la femme ne peut entammer dans de bonnes conditions une deuxième grossesse que 18 mois plus tard. Donc une PMA au smic devrait coûter au moins 30 000 dollars. Quelle mépris de l'égalité et de la justice que de payer 11000 dollars une grossesse ! Bref ce "moralisme" "progressiste" justificateur de GPA est d'une incohérence lamentable et odieuse.
Nous ne sommes pas à l'image de ce que nous fabriquons ! Voilà pourtant où on en est à cause de certains pouvoirs médiatiques, de certains lobbys et de certaines ambitions, politiques ou scientifiques ou autres, soumises à de l'opinion stupide de "cerveaux disponibles" ; on abandonne le fondamental pour des chimères individualistes et finalement criminelles. On brigue et fabrique l'autorité morale qu'on n'est incapable d'avoir "naturellement". La cassure ontologique internationale s'accentue à travers la GPA.
Mais n'oublions pas la faiblesse fondamentale de la "tradition" qui fait le lit de la théorie du genre. Elle repose souvent sur des abus de pouvoir qui finissent par fragiliser les personnes. La partage "sexué" des tâches fait partie de ces abus quand il n'est pas justifié par sa propre constitution biologique. Je dois être une femme et avoir un utérus pour mettre au monde un enfant, mais je dois avoir une tête et des mains pour faire la cuisine ou débarrasser la table ou faire la lessive ou réparer la voiture ou fabriquer une armoire ou piloter un avion ou aller dans l'espace ou coudre un ourlet. Le fait d'avoir ou de ne pas avoir d'utérus n'a rien à voir dans ces activités. Des femmes comme des hommes sont à l'aise avec des enfants d'autres moins. C'est affaire de personnalité. C'est plus fréquent avec tel ou tel sexe, sans qu'on sache toujours si c'est "inné" ou acquis".
Donnez des poupées et des autos à des singes.... les femelles prennent plus souvent les poupées et les mâles les autos ! L’expérience a été faite... mais les singes aussi ont sans doute un acquis ! Vu l'importance que les Freudiens accordent à la sexualité, il serait surprenant qu'elle n'ait pas d'influence sur nos comportements et notre personnalité... et même sur le goût que nous avons de telle ou telle activité avec laquelle nous nous sentirons peut-être plus en harmonie sexuelle et symbolique. Soyons cohérents !
Disparition de 50 kilos de cocaïne au 36 quai des Orfèvres, enquête en cours
TF1 31 juillet 2014
Voilà de quoi rembourser quelques dettes... Il va falloir s’intéresser à tous ceux qui ont eu des entrées privilégiées ou d'excellentes relations au 36.
La nouvelle manifestation pro-Gaza à Paris s'est déroulée dans le calme
Nouvel Obs 23 juillet 2014
François Hollande présenta la situation ainsi : "qu'est-ce qui s'est passé ? il y a eu trois jeune israéliens qui ont été massacrés...." Oui, et c'est inacceptable. Comme est encore plus inacceptable la situation politique et économique dans laquelle est enfermé le peuple palestinien, qui engendre sa mort faute de soins depuis des années et aujourd'hui par des agressions odieuses... Israël conduit un génocide "soft" contre les palestiniens. Gaza c'est Varsovie ! Israël a pour stratégie de se débarrasser à petit feu des Palestiniens. Le Conseil de sécurité de l'ONU est verrouillé par le veto des USA. C'est le blocage et la crucifixion des palestiniens sur l'autel de l'idéologie sioniste.
La droite Israélienne est paradoxalement antisémite, terme qui, à l'image d'Israël a dévié de sens abusivement, s'appropriant son sens initial commun aux Juifs et aux Arabes au profit de la protection du seul peuple Juif. Cette évolution sémantique rappelle Caïn qui tue Abel.
J'ai plusieurs amis juifs qui vivent très mal cette situation... aussi mal que les jeunes français qui sortaient de la résistance et qu'on envoyait casser du "bougnoule" en Algérie. La droite israélienne a entraîné Israël dans sa paranoïa. On le sait depuis l'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995.
Si je peux me permettre un accent à caractère prophétique
: Israël relève toi de ton errance morale, condamne ceux qui ont
condamné Yitzhak Rabin au lieu de les suivre bêtement comme un peuple
stupide qui préfère Saül à David et le veau d'or à Moïse ! Peuple à la
nuque raide reviens vers ton Dieu ! Le peuple élu, ce n'est pas
Israël, mais ce sont ceux qui font la volonté de Yhwh qui constituent
Israël, comme Abraham constitua Israël en suivant son Dieu. Être
du peuple élu, ce n'est pas une question de mère juive, c'est une
question d’obéissance à Dieu : "Tu ne tueras pas" ! Ceux qui
bafouent le décalogue perdent leur identité juive.
Bygmalion faisait aussi de l'hébergement et du développement web...
Programmez 25 juin 2014
"C'est ainsi que l'hébergement du site
UMP à l'Assemblée nationale a été facturé plus de 62 000 euros
pour l'année 2011. Le mois d'octobre a à lui seul été facturé plus
de 22 600 euros, sous prétexte d'une recrudescence de trafic. Bien
sûr quand on est une entreprise comme Bygmalion, on ne craint pas
de sous-traiter. Cet hébergement a donc été sous-traité à la même
petite société qui assure l'hébergement équivalent du site du
Parti socialiste, et qui pour cela facture 21 euros par mois
:-)[...] Héberger c'est bien, mais un site doit évoluer, ce qui
demande du travail : développement, mise à jour,
maintenance, refonte, modération, sécurité... Pour tout cela 638
000 euros facturés à l'UMP. L'e-réputation est chose importante
également 197 340 euros ont été facturés en 2010, 107 640 euros en
2013. Les mises à jour : incontournable. Les frais de mise à jour
du site personnel de Jean-François Copé, simple site sous
WordPress : 48.222 euros. Enfin tout site qui se respecte émet une
newsletter. Le site UMP de l'Assemblée nationale émet donc une
lettre d'information à l'intention des députés. Juste un peu plus
300 députés destinataires ces années là, ce qui ne risque pas de
faire tomber le serveur pour surcharge. Heureusement, sinon cela
aurait coûté cher. Tandis que là, l'émission de cette newsletter
hebdomadaire, (40 fois dans l'année) n'a jamais coûté que 172 000
euros."
Incroyable !!! Il faut vraiment être c.. ou corrompu... pour payer
de telles factures de développement informatique !
Mais au fait, pourquoi la SNCF fait grève ?
Le Monde 13 juin 2014
Je regarde en général les mouvements sociaux avec une relative bienveillance. Mais j'ai choisi cet article car il montre clairement que les raisons de la grève sont purement syndicales et même de lorgnettes syndicales. C'est la guerre des syndicats déclarée par des conservateurs romantiques et aveugles ...
Ne veut-on pas aussi faire oublier les responsabilités des cheminots dans l'accident 7 fois mortel dont un rapport vient de rappeler les innombrables négligences sur le terrain ? On ne me fera pas avaler que le fait de serrer un boulon ou de vérifier qu'il est serré dépendrait du statut juridique de la SNCF. C'est tout simplement un problème de conscience professionnelle de la part d'un personnel qui il y a six ans touchaient déjà en moyenne 2750 € par mois et dont les plus bas salaires sont au-dessus du SMIC.
Les bacheliers de cette année et toute la population sont clairement des otages d'un groupe de salariés et fonctionnaires beaucoup plus riche qu'elle ! C'est une attitude asociale, injustifiable, outrancière et scandaleuse. C'est un dévoiement du droit de grève.
3 juin 2014
De toute évidence, c'est sans doute écrit quelque part, le projet gouvernemental obéit à un impératif : ne pas scinder les régions existantes, probablement pour éviter de gros casses-têtes administratifs et financiers.
Mais quand on regarde le découpage proposé on se demande s'il ne faudrait pas faire exception pour l'actuelle région Centre et la redistribuer sur la future Normandie, l'Ile de France et le futur Poitou limousin.
On pourrait aussi envisager de regrouper L'ile de France et la future Normandie, ce qui réglerait le fantasme du "grand-Paris", Pays de Loire et Bretagne ... une révérence culturelle nécessaire, ainsi que Nord et Picardie Champagne... pour donner un peu sel au Champagne.
Mais bon les Français étant ce qu'ils sont ... on va avoir une belle foire d'empoigne, car finalement, hormis ce principe de respecter les régions actuelles pour diminuer les coûts du regroupement.... rien ne peut justifier de façon incontestable tel ou tel choix. On oublie qu'un pays se construit en général à coups de guerres et d'ambitions et qu'une frontière est toujours le résultat d'une trêve des ambitions qui dure de quelques jours à quelques siècles.
Si les pays font les enfants.... les adultes refont les pays.
26 mai 2014
Les Français en ont marre des discours alambiqués animés par des groupes médiatiques obtus et "propriétaires" de notre démocratie. Les Français en ont marre des "affaires" dont la plus grave, la complicité dans le génocide des Tutsi, est pourtant systématiquement enterrée et méconnue.
On nous a volé le résultat du référendum de 2005, pour lequel j'avais voté en faveur de l'Europe - mais le résultat démocratique est le nôtre, on nous a imposé, sans référendum, une loi "mariage pour tous" qui est majoritairement rejetée par les Français. Il est probable que cette loi est le "non-dit" central et soudain de ce basculement politique.
La rigidité de la banque centrale européenne est probablement le point nodal du blocage de l'Europe... mais ce blocage est la conséquence de la racine fondamentale du conflit européen, celui-là même qui avait conduit aux guerres mondiales du XX siècle et que les institutions européennes prétendent dépasser : la lutte hégémonique entre la France et l'Allemagne en Europe.
Marine est la fille de Jean-Marie. Elle soutient son père et son père l'a soutenue. Il ne faut pas se voiler la face. Accusations de pratique de la torture en Algérie, antisémitisme et négationnisme, violences politiques diverses, notamment. Mais Marine parle clair et ne traîne pas d'autres casseroles que celles de son père et, jusqu'ici, elle a su éviter les écueils des travers de son père... Les dirigeants de l'"UMPS" eux traînent les leurs qui sont particulièrement graves et impunies, dont je le souligne une nouvelle fois : la négation collective et individuelle de la complicité aggravée des autorités françaises dans le génocide des Tutsi au Rwanda. C'est bien pire que les dérapages verbaux et les comportements de voyou de Jean-Marie Le Pen, mais de même nature que son comportement militaire en Algérie.
Marine aime son père, sincèrement. Elle veut lui rendre sa part de légitimité que ses incartades graves lui ont dérobé. "L'extrême droite" est faite de Français comme nous. Il faut arrêter de les traiter comme les ayatollah traitent leurs femmes. Mais, au fond quand on fait la part des choses et des dénonciations, elle n'a pas de vision claire de notre avenir, contrairement à son discours.
Nos modes de scrutins sont taillés pour dégager des majorités
fortes... on va commencer à comprendre le sens de leur injustice.
Corrélativement il va falloir apprendre à gouverner avec de faibles
majorités... c'est à dire en réhabilitant la démocratie que le
gaullisme nous a volé depuis 50 ans. Et oui il faut savoir ce que l'on
veut : ou la domination artificielle d'un parti et de son leader ou
une démocratie sans panache mais respectueuse de tous et efficace,
comme en Allemagne par exemple. Mais les politiques Allemands ont un
sens des responsabilités nettement plus affirmé que celui des
nôtres. Il va donc falloir trouver des responsables politiques plus
honnêtes, plus travailleurs et moins égocentriques... et qui ne se
fabriquent pas des autoroutes majoritaires qui coupent de la réalité.
La loi "Pinel" n'a plus rien de "Pinel" ironie de l'histoire, mais la note est quand même lourde : des charges sociales augmentées de 20 % environ alors qu'elles sont calculées sur un chiffre d'affaire et non pas sur un bénéfice, sans tenir compte des autres charges ni du fait qu'on ne récupère pas la TVA, comme pour les autres statuts. On ne tient pas compte non plus de la très grande difficulté de travailler seul. On devrait en tenir compte.
Avec les anciens taux j'ai pu en 2013 dégager un smic net.... mon smic va être amputé d'autant en 2014 si par bonheur j'arrive à un aussi bon résultat ! Merci les idéalistes syndicaux du salariat du capitalisme ! Merci les corporatistes déloyaux, bénéficiaires de rentes de situations scandaleusement protégées. Le droit au travail, droit de l'homme fondamental, continue d'être concrètement victime de confiscations légales.
C'est le prix de la "simplicité" de gestion et du respect honnête d'un principe des réalités que les lois sociales refusent habituellement : pas de revenu, pas de charges. Une entreprise en difficulté, à cause des accords sociaux, doit payer ses salaires et ses charges sans aménagement. C'est inconséquent car ça conduit inéluctablement à aggraver des déficits que des travailleurs responsables devraient prendre en compte s'ils veulent garder leur emploi. Donc les entreprises ferment plus vite leur portes en cas de difficulté. Comment ferait-ils s'ils étaient à leur compte, ils ne pourraient pas chercher à profiter du capitalisme sans en payer l'addition ! Certes cela n’exonère pas non plus les mauvaises gestions des dirigeants....
Ces réalités sont déniées à cause des excès scandaleux et d'une certaine manière constitutif du "grand capital". Ces excès ne passent pas à juste titre dans les consciences citoyennes. Les capitalistes ne veulent pas comprendre que leurs abus, même s'ils ne pompent que quelques euros sur chaque individus de la masse populaire, sont l'expression d'un vol organisé et d'une injustice irresponsable. Le luxe est souvent délictuel et il faudra bien le comprendre... mais les médias, qui donnent le ton des débats politiques grâce à notre classe politique servile, sont la propriété de ces "grands capitalistes".
17 mai 2014
Qu'on ne s'y trompe pas, mont titre est faussé... car il suggère que cet événement serait ponctuel. Il n'en est rien. Il révèle seulement, par le petit bout de la lorgnette, la réalité lourde et grasse de notre société. Les responsables de la société ne sont pas poursuivis pour leurs délits, mais dès qu'on peut trouver un bouc émissaire on tombe dessus à bras raccourcis. Des Kerviel il y en a dans toutes les directions d'entreprises et dans toutes les directions d'administrations. Ceux-là sont massivement protégés, dès lors qu'ils ne piquent pas dans la caisse et qu'ils se contentent de gaspiller par leurs négligences des milliards qui leurs sont confiés. Kerviel non plus n'a pas piqué dans la caisse !
Et que dire des responsables de la complicité de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda ? Intouchables ! C'est le même mécanisme d'impunité. Notre jurisprudence est odieuse.
Carte d'Europe du coût du travail : l'Allemagne rattrape la France
Le Parisien 12 mai 2014
Les autoentrepreneurs de nouveau sur la brèche
Les échos 4 mai 2014
Les autoentrepreneurs de nouveau criminalisés
Décidément certains politiques ont des réflexes d'une logique
capricieuse. Ils veulent lutter contre le salariat déguisé et
donc il veulent considérer que tous les auto-entrepreneurs
doivent être taxés de la dérive de quelques crétins. Chaque
autoentrepreneur devrait être considéré comme un salarié
déguisé, sauf s'il apporte la preuve du contraire.
Pour un auto-entrepreneur existant depuis plusieurs années, pas
de problème.... il a certainement plusieurs clients. Mais pour
un débutant le problème se pose. Il peut pendant plusieurs mois
n'avoir qu'un seul client.
C'est donc à nouveau un frein à l'initative économique qui est
introduit pas des parlementaires et selon l'article par le
gouvernement. Comment peut-on avoir une logique de gouvernement
aussi peu pertinente ?
On marche sur la tête. Une attitude aussi passionnelle contre l’auto-entrepreneuriat de la part de sénateurs et du gouvernement est absolument indigne et même crasse.
Pour ma part je considère que le salariat n'est pas la forme la plus aboutie du statut d'un travailleur, car il crée un lien de subordination unilatéral qui est parfois proche de l'esclavage. Dans les faits il est souvent contraire aux droits de l'homme. Je considère que le travailleur indépendant est une évolution supérieure au salariat sur le plan des droits de l'homme. Mais il est dévalorisé aussi bien par les syndicats que par le patronat dans une moindre mesure et, on le voit bien depuis deux ans, par une partie de la gauche nostalgique des trente glorieuses.
Le patronat a une position ambigue due à deux pratiques, celle reservée aux initiés idéologiques et favorable aux indépendants, et celle favorable au contrôle de la masse des travailleurs pour les besoins de l'organisation du travail. Les syndicats collaborent à ce deuxième aspect de cette vision, car l'idéologie de la gauche est de libérer tous les travailleurs en même temps à travers les luttes salariales et luttent contre le premiers pour des raisons idéologiques. dans les faits ... on passe la rivière par petit groupes... la position idéologique de gauche n'est pas réaliste, sauf à rêver d'un grand soir...
Je suis désolé pour la gauche, pour laquelle je vote depuis 30 ans, mais je me pose des questions.... j'ai 64 ans, je totalise peut être 9 ans de chômage au cours de ma vie.... Je serais obligé de travailler jusque 75 ans si je peux. On n'a pas voulu de moi dans le salariat. Les deux fois où j'ai eu un CDI ce fut un échec. La première fois car j'ai du l'interrompre pour faire mon service national (deux ans comme objecteur de conscience), et la deuxième fois car j'étais en conflit moral avec la direction pour des choses très concrètes qui touchaient à mes responsabilités... et qui plus est dans une SCOOP ! J'ai eu d'autres avatars de ce genre avec des CDD, jamais je n'ai été soutenu par un quelconque syndicat. Donc j'ai toujours fini par "dériver" vers le travail indépendant bien que je sois un médiocre commercial... et donc j'ai mal gagné ma vie....
Et je vous le donne en mille... pour améliorer les choses la CIPAV, caisse de retraite dont je dépends, refuse de gérer les retraites des autoentrepreneurs libéraux dont elle a la charge. Et donc je ne peux même pas avoir un calcul de ma retraite depuis 2009 !!! Quel syndicat me défendra ? ceux qui veulent la fin des auto-entrepreneurs ?
Les auto-entrepreneurs se mobilisent contre la CIPAV
Que font le gouvernement et les parlementaires pour débloquer cela ? Grégoire Leclercq. « Ainsi, nous demandons la mise sous tutelle immédiate de la CIPAV, la révocation du conseil d’administration, et exigeons des résultats, des preuves de bonne foi. ».
Intelligence artificielle : le signal d’alarme du monde scientifique
L'informatique 5 mai 2014
Pour la fin de la dictature de "l'intelligence" du "diplômé" ou de l'indice hiérarchique
Après l'acier, l'énergie. Alstom : dégringolade industrielle ? non dégringolade morale !
Les responsables économiques français ne s'occupent plus que de commercial, de communication et de rapports financiers. En France gouverner c'est devenu uniquement communiquer, vendre et gérer un portefeuille d'actions ou conserver des acquis ! Les responsables français sont de ce fait obsédés par les contournements de vérités, et donc la "communication", autant dire le mensonge... vu la dégradation des choses ... pour maintenir et faire monter les fausses réputations, des hommes et des femmes, des services et des produits, des systèmes sociaux, des cours en bourses, bref pour s'enrichir par des coups de langues. Cette criée communicationnelle sophistiquée de surenchères concurrentielles de toutes natures est devenu un capharnaüm d'injustices et de déboires.
On ne peut pas faire du développement économique et donc du développement industriel avec une telle mentalité. Ca fait 40 ans qu'on déraille ! Les résultats sont là. Ca fait 40 ans qu'en France l'emballage prime sur le contenu. Bientôt il ne restera même plus l'emballage. Il ne restera que des syndicats arque-boutés sur une réalité qui n'existe plus face à une élite autoritariste et squelettique, laquais de potentats venus d'une autre planète. Ceux qui ont compris ont tout déplacé ailleurs et accentuent l'enfoncement de notre économie.
On n'a pas compris que notre richesse nationale et nos acquis sociaux reposent encore en trop grande partie sur des "casses" politiques qui sont dévoilés les uns après les autres - Françafrique, scandales de toute nature, etc.
Sans industrie il n'y a rien à vendre. Sans politique industrielle il n'y a pas d'économie florissante sur un territoire de 550 mille km² et 65 millions d'habitants. On ne peut pas faire comme au Luxembourg ou à Monaco pour s'enrichir. Nous avons une masse critique qui l'empêche.
Le paradoxe, c'est que cette évolution n'est pas forcément un mal absolu ... car il faut désormais raisonner au niveau de la planète et non au niveau du cocorico français. Le problème ce n'est pas qu'on soit les meilleurs. Le problème c'est que l'économie mondiale soit au service de l'humanité. Mais dans le même temps, pour se faire, il faut laisser plus d'espace d'initiatives au citoyen qui a 80 de QI pour qu'il puisse vivre de sa petite initiative sans se prendre la tête dans des paperasses et règlements. L'organisation professionnelle de son travail ne doit être que sa seule charge. Il ne doit pas être surchargé de tout un bazar d'obligations administratives. Un type qui a cultivé son jardin, une couturière, un bricoleur, l'artisan, celui qui fait du repassage, des ménages, l’écrivain public, etc. doit pouvoir vivre du fruit de son travail sans passer par l'administration. Le RSA devrait être réservé à ceux qui sont dans l'incapacité physique ou mentale de travailler, provisoirement ou définitivement. C'est le seul moyen que les "pauvres" vivent dignement. La seule base d'imposition devrait être le patrimoine accumulé et le train de vie, c'est à dire ce qui vient au-delà des satisfactions de base d'une personne.
Il faut revenir aux fondamentaux. On crève de sophistications sociales et économiques. On a balancé de la brillantine dans tous les rouages de la sociétés... ça fait beau mais ça fige tout. Il faut abandonner la dictature de l'intelligence, perçue presque comme une esthétique de bon goût, pour que tout le monde puisse vivre.
Et puis il faut abandonner l'idée stupide que la richesse repose sur la croissance du PIB.... dans lequel on additionne, en positif, le négatif comme le positif !!! L'accident de voiture augmente le PIB !!! La destruction d'une maison augmente le PIB. Pendant un incendie, l'activité humaine locale peut être très grande... C'est indispensable, mais est-ce une "croissance" ? Quelle connerie politique que de prendre un indicateur d'activité pour un indicateur de richesse, de santé économique et de bien être ! L'invocation de la croissance est un immense facteur de confusion.
On structure le micro-économique avec des considérations macro-économiques. Un peu comme un urbaniste qui dirait que la cuvette des WC doit faire 1000 mètres de circonférence car mille personnes doivent aller au WC en même temps. Ca me rappelle les informaticiens qui il y a 30 ans méprisaient les "PC" et ne considéraient que les gros ordinateurs IBM ou autres ... Aujourd'hui on fait l'un des plus gros calculateurs au monde avec un assemblage de consoles de jeux, à la puissance modulable en fonction du nombre de consoles mise en route ! La multiplication du micro est souvent beaucoup plus forte que la concentration macro qui peut devenir un monstre ingérable. C'est ce que l'élite française a beaucoup de mal à discerner, que ce soit dans le "privé" ou dans le "public". C'est comme ça qu'on pilote l'énergie en France.
Alstom continuera, ou en tout cas son potentiel d'activité, quel que soit son nom futur. Cette société a déjà une très longue histoire internationale. Mais le pilotage de l'industrie déserte la France. cf Wikipédia
En guise de conclusion, j'ai jeté quelques idées qui sont certainement très loin d'expliquer une imbrication de choses complexes. Mais je voulais montrer quelques œillères qui polluent le débat français.
Quand je lis les réactions des lecteurs aux articles des journaux sur internet, je mesure l'effet de 20 ans de propagande française. Car les articles des journaux sont de plus en plus critiques vis-à-vis de la politique française au Rwanda dans les années 90... et tous ceux qui vivaient sur les slogans français sont désorientés.
Ce qui me frappe aussi c'est cette attitude hostile à l'égard de Kagame. "Il est mal placé pour nous donner des leçons"... Mais le FPR n'a pas commis le dixième des crimes de la cinquième République française en Afrique. Il me semble que c'est la France qui est la plus mal placée pour donner des leçons sur le Rwanda à un Rwandais !
Les accusations sur les conséquences de la politique de Kagame au Zaïre/RDC sont très largement mal fondées. Elles ne servent qu'un but : masquer les conséquences de la mise en place au Zaïre/RDC d'une armées en exil, armée par la seule France, pour reprendre le contrôle du Rwanda. Car la stratégie diplomatique et militaire française dans les grands lacs est encore celle-ci jusqu'à plus amples informations. Il ne faut pas comprendre autrement les liens entre les FDLR et l'opposante Victoire Ingabire. Tout cela c'est l'effort, raté, d'une revanche de la France au Rwanda. Et Kagame s'y oppose par tous les moyens. Notre propagande et les ONG des Droits de l'Homme s'en étrangle. Notons que Victoire Ingabire est en train d'être remplacée par Faustin Twagiramungu qui vient de faire alliance avec les FDLR ...
Ce problème se déroule sur la toile de fond des imbrications multiples, en RDC, des jeux des multinationales concurrentes qui s'approvisionnent en matières premières essentielles aux hautes technologies dans l'Est de la RDC. Les groupes locaux violents, radicalisés par la propagande, sont instrumentalisés pour servir la concurrence des multinationales, c'est à dire leurs guerres économiques mutuelles, il s'agit de saper l'approvisionnement de l'autre. Ces matières premières sont acheminées dans les pays occidentaux naturellement, c'est la force de la géographie cette fois-ci, à travers l'Ouganda et le Rwanda jusqu'à l'océan Indien et au-delà vers ces multinationales. C'est la raison pour laquelle beaucoup de ces matières se retrouvent au Rwanda entre autre, qui bien sûr prélève sa dîme. Mais accuser le seul Rwanda de ce "pillage" international est le comble de l'hypocrisie.
Le plus lourd dans cette propagande française, qui s'appuie d'ailleurs sur celles des gouvernements occidentaux, c'est le fantasme des millions de morts en RDC à cause des deux guerres du Congo. Cela vient d'une ONG, l'IRC, qui probablement pour obtenir des subventions a détourné littéralement les causes de mortalités naturelles. Ce fantasme, jamais étayé, permet aussi de justifier la présence de la Monusco, force de l'ONU - 25723 personnes au 31 janvier 2013 - civils compris - et 1 456 378 300 milliard de dollars de budget pour la période 1 juillet 2013 - 30 juin 2014, probablement la plus coûteuse de l'histoire, au nom "de millions de morts", mais en fait pour asseoir l'exploitations des richesses du Congo par les gouvernements occidentaux et asiatiques, donc du Nord, très soucieux de leur PIB et de la régulation de la concurrence internationale. Selon la seule étude sérieuse qui a été faite sur le sujet, par l'ADRASS, un cabinet démographique belge envoyé par l'Europe pour aider à la préparation les listes électorales en RDC, il n'y aurait eu en fait "que" 183 000 morts, cent quatre vingt trois mille morts, à cause de la deuxième guerre de RDC et non pas, 4 ou 6, voire 8 millions de morts. Une telle différence est incroyable, et, si elle est confirmée, on mesure l'ampleur de la manipulation.
Même le rapport Mapping a botté en touche sur ce dénombrement en affirmant dans une simple note de bas de page n°87 : "L’International Rescue Committee (IRC) a mené quatre études sur la mortalité en RDC entre 1998 et 2004. Selon l’IRC, depuis le début de la deuxième guerre en août 1998 jusqu’à la fin du mois d’avril 2004, environ 3,8 millions de personnes auraient péri, victimes directes ou indirectes de la guerre et des conflits armés. Il est à noter cependant que la méthodologie retenue par l’IRC pour déterminer le nombre de morts indirects repose sur des études épidémiologiques et des estimations de croissance démographique qui ont pu être contestées. Compte tenu de son mandat, il ne revenait pas au Projet Mapping de se prononcer sur le nombre total de personnes mortes ou tuées du fait de la situation en RDC au cours de la période considérée." Pourtant tous les propagandistes affirment que le rapport Mapping de l'ONU accuse le Rwanda de 6 millions de morts en RDC, dans un conflit qui engageait une dizaine de pays africains et les intérêts économiques occidentaux. C'est l'effet Pierre Péan, figure de proue de cette manipulation en France !
Il ne s'agit pas ici de contester les souffrances bien réelles des Congolais, mais l'explication de leurs causes qui sont hélas bien ancrées dans les têtes. En se trompant de causes dans les explications, on entretient ce malheur. Cela explique sans doute que cela perdure malgré de tels investissements internationaux.
Les grands médias français sont détenus par des multinationales qui vivent en partie de cette propagande, et l'Etat français les soutient financièrement. La boucle est bouclée. Voilà pourquoi la lecture de ces forums me donne un sentiment d'impuissance face à cette opinion française déstructurée ! Petit espoir qui porte ses fruits, des équipes de rédaction finissent par écrire contre ceux qui les payent ou s'organisent pour ne plus dépendre de ce circuit malsain.
Lire à propos du rapport "Mapping"
8 avril 2014
La mesquinerie des officiels socialistes français face aux "accusations" du Rwanda me sidère...
Celle de l'ancien gouvernement de cohabitation me sidère aussi. J'ai laissé un message ce matin sur le blog de Juppé : "l'honneur de la France, Monsieur Juppé serait de reconnaître les faits, tous les faits".... Il devrait le publier avec enthousiasme... mais il n'a pas encore eu le temps de le faire...
Cet après-midi pas une des télévisions que j'ai regardées n'a eu l'honnêteté de retransmettre le Président rwandais affirmant en français "Les faits sont têtus". Le traitement habituel par le mépris... Cela ne marche qu'entre français... La tête dans le sable !
Le microcosme français est vraiment minable ! Ils sont de plus en plus dos au mur et joue sur le temps ...Ils n'ont encore rien compris et on appelle cela des "politiques"
Les archives papier de l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, ont disparu
Le Monde 15 février 2014
C'est sans doute parce qu'il n'y avait rien d'intéressant dedans que Claude Guéant n'a pas donné ses archives... N'ayez crainte, c'est un homme droit, la preuve il n'a pas d'archives !
La CIPAV n’aime pas les auto-entrepreneurs
Evo portail 12 février 2014
Je suis un autoentrepreneur (depuis février 2009) qui dépend de la
CIPAV et je confirme que dans mon dossier de retraite reçu récemment
il n'y a aucune information sur mon activité d'auto-entrepreneur.
J'ai à mon programme de contacter cette caisse.... j'ai compris avec
cet article pourquoi je devais le faire ! J'ai déjà eu dans le passé
affaire à cette caisse qui, armée de tout un arsenal juridique
suggéré sans doute par ses administrateurs depuis des décennies, a
un comportement scandaleux avec les petits chiffres d'affaire. Comme
c'est la caisse des professions libérales... c'est celle qui est
gérée par les avocats, les médecins, etc.... bref la population
sociologiquement la plus crasse avec les bas revenus et la plus
accro aux intérêts des plus gros revenus libéraux. Elle fait payer
les grosses retraites par les petits contributeurs.
Le plus croustillant dans cette affaire c'est que ces "libéraux",
souvent arcboutés contre tout ce qui attaque le libéralisme, sont
ainsi ceux qui tuent le libéralisme à la source en France à travers
ce comportement à l'égard des petits "libéraux" ! C'est donc odieux,
inconséquent et ridicule et cela montre le fondement du
libéralisme : l'égoïsme et l'égocentrisme, bref un comportement
asocial et bestial. Mais j’ai quelques indices, liés à mes échanges
avec cette caisse en 2008-2009, qui me laissent penser qu’à
l’intérieur de la CIPAV tout le monde n’est pas sur la même longueur
d’onde sur ce sujet !
batiactu 30 janvier 2014
L'évolution parlementaire est positive, mais ATTENTION on doit pouvoir décroître du régime réel au régime d'autoentrepreneur sans passer par une dissolution d'activité.
"Même si le libre est digne de confiance, vérifiez le code source",
Developpez.com 14 janvier 2014